Rendre l’information accessible à tous


Suite à l’atelier animé par Carole Schumann lors des Rencontres nationales de la presse territoriale, Cap’Com, le réseau de la communication publique et territoriale, publie un article au sujet de l’information accessible.

L’occasion de rappeler les difficultés que peuvent rencontrer certaines personnes face à l’information numérique et de détailler quelques aspects du langage Facile à Lire et à Comprendre (FALC).

Un extrait de l’article :

« La loi Égalité et citoyenneté, actuellement en débat, rappelle que l’information doit être accessible à tous les citoyens. Les sites web publics sont les premiers concernés. L’accessibilité numérique ne touche pas seulement les malvoyants ou les malentendants. Rappel des règles de base et des solutions présentées lors des dernières Rencontres de la presse territoriale.

Trop de personnes ont des difficultés d’accès à l’information nécessaire sur les sites internet. La plupart des personnes (86 %) vont chercher les informations pratiques dont ils ont besoin sur internet et les sites des collectivités locales sont l’un des premiers moyens d’information des habitants sur les services publics. Dans cette ère du tout numérique, chacun se retrouve seul face à son écran. Pas d’assistance humaine pour orienter, aider, expliquer.

Le numérique permet l’accès à l’information aux personnes qui ont des difficultés à se déplacer. Il est particulièrement utile pour les sourds et malentendants, qui a défaut d’entendre, peuvent voir et lire. C’est une aubaine pour les déficients visuels, qui peuvent grossir l’écran ou entendre à défaut de voir.

« Pourtant tout le monde n’a pas le même accès disponible sur internet », rappelle Carole Schumann, formatrice en FALC chez Com’access, lors d’un des ateliers des Rencontres nationales de la presse territoriale, en juin dernier. En effet on peut estimer d’après des enquêtes qu »un Français sur cinq a des difficultés importantes d’accès aux services en ligne. Le public concerné par la difficulté à lire et à comprendre l’information est divers. Personnes en situation de handicap mental, personnes déficientes intellectuelles, personnes « Dys » (soufftan de troubles cognitifs comme la dyslexie, dysphasie, la dyscalculie, etc.) , étrangers et immigrés, personnes âgées, enfants d’école… »

Lire l’article complet sur le site de Cap’Com


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